Ce que nos animaux de compagnie et nos petits peuvent nous apprendre
Les animaux et les enfants vivent naturellement dans la joie et la gratitude. Je le vois chez mon chien, Molly, et mes quatre petits-enfants : Ezra, Rose, Cole et Dylan. Certes, je suis reconnaissant chaque jour de me rĂ©veiller (et de me rĂ©veiller en bonne santĂ©), mais si je suis honnĂȘte, je peux facilement cĂ©der aux frustrations, et mes listes reconnaissantes sâestompent lentement au second plan de ma vie quotidienne.
Pourquoi ne pouvons-nous pas simplement remuer nos queues proverbiales et profiter de ce qui est Ă venir sans redouter ce qui pourrait arriver ? (Oh, jâai cette rĂ©union aujourdâhui ; je ne veux pas dĂ©jeuner avec mon patron ; tant dâappels tĂ©lĂ©phoniques Ă renvoyer ! ). Pourquoi ne pouvons-nous pas simplement sauter du lit, rouler sur le sol (comme Molly) et serrer nos ours en peluche (comme Cole) avec le frisson dĂ©bridĂ© dâĂȘtre simplement ?
Dans les moments dâobscuritĂ©, je me rappelle de façon embarrassante de me recalibrer et de revenir Ă la gratitude. Mes petits et mon poilu se rĂ©veillent intuitivement en sâattendant Ă une journĂ©e merveilleuse, et ils mâaident Ă revenir Ă lâapprĂ©ciation des plaisirs simples.
Le premier pissenlit de Cole
Source : bjaffe/blogueur
Les yeux noirs en amande introspectifs de Molly communiquent son plaisir de partager ses journĂ©es avec nous, ses humains. Molly nâa besoin de nous voir que tous les matins et sa journĂ©e est complĂšte. Elle semble dormir, mais je pose la question inutile : « Voulez-vous aller vous promener ? »
ImmĂ©diatement, sa longue queue blanche, noire et brune en forme de brosse remue avec une joie totale. Elle ne se plaint pas dâavoir Ă©tĂ© rĂ©veillĂ©e par ma voix forte. Elle vit dans un Ă©tat constant de gratitude naturelle pour lâavoir sauvĂ©e et lâavoir ramenĂ©e Ă la maison en ce jour incroyable de septembre 2019.
Lors dâune de nos promenades, Molly a trouvĂ© une chaussure autochtone rose pour enfant sur le rebord dâun mur de briques. Son propriĂ©taire venait probablement dâapprendre Ă marcher. Je me suis toujours demandĂ© ce qui se passe lorsque le pied nu du bĂ©bĂ© est rĂ©alisĂ© et que lâadulte sait quâil doit y avoir un nouvel achat de chaussures dans son avenir. Mais Molly ne savait rien de cette histoire potentielle, seulement que cet objet Ă©tait si intĂ©ressant, reniflant pour dĂ©finir par elle-mĂȘme lâexplication de la chaussure en caoutchouc solitaire.
Jâai vu la petite chaussure rose pour la premiĂšre fois Ă travers les yeux de Molly. Elle nâavait pas de soucis comme les parents du bĂ©bĂ© qui doivent acheter une autre paire. Molly vient de trouver que la mini chaussure rose sentait bon et elle Ă©tait reconnaissante dâavoir cette excitation lors de sa promenade quotidienne.
La chaussure rose excitante
Source : bjaffe/blogueur
Et puis, il y avait un squelette de chien dâHalloween enfoncĂ© profondĂ©ment dans lâherbe de notre voisin. Chaque jour, Molly le visitait avec enthousiasme pour vĂ©rifier les nouvelles odeurs excitantes. Peut-ĂȘtre que dâautres chiens avides lâavaient Ă©galement frĂ©quentĂ©.
En tant quâadulte et non-chien, jâai Ă©tĂ© captivĂ© par lâaffichage complet du squelette de tant de personnages, mais aprĂšs les deux premiers visionnements, la scĂšne dâHalloween est devenue banale. Pourtant, le village squelette nâa jamais Ă©tĂ© banal pour la chĂšre Molly. Elle Ă©tait tout aussi enthousiaste et reconnaissante de voir le chien squelette Ă chaque promenade, me rappelant, une fois de plus, de mâarrĂȘter et de vraiment regarder autour de moi.
Molly avec son chien squelette préféré
Source : bjaffe/blogueur
Ezzie, Rose et moi marchons souvent dans notre rue quand ils viennent nous rendre visite. Je fais attention à ne pas trébucher sur les énormes fissures du trottoir des vieux arbres dont les racines ont soulevé le ciment de plusieurs centimÚtres. Pourtant, ils voient le béton surélevé comme leurs montagnes à gravir.
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« Pouvons-nous les Ă©craser Ă nouveau, Nana? » a demandĂ© Rose. Alors que nous marchions plus loin dans notre rue bordĂ©e dâarbres, ils ont couru avec joie pour voir « leur rocher », qui se trouve prĂšs des buissons de la pelouse dâun voisin. Câest un rocher gris gĂ©ant, mais pour eux, câest toujours « leur rocher ». Câest si simple, quelque chose sur lequel je pourrais jeter un coup dâĆil en passant, mais sans jamais choisir de mâasseoir.
Ezzie sur son « trÎne de rocher »
Source : bjaffe/blogueur
Comme ils sont reconnaissants pour les fissures qui deviennent des montagnes et les rochers qui deviennent des trĂŽnes, que je peux facilement ignorer sans leurs doux conseils.
Et puis, il y a le bain. Petite fille, je prenais des bains, mais cela fait des dĂ©cennies que je ne me prĂ©lasse pas dans une baignoire et encore plus longtemps que je ne joue dans une Ă bulles. Jâentre dans la douche et je sors rapidement, soucieux dâĂ©conomiser lâeau avec une douche plus longue, alors jâentre et je sors.
Lâheure du bain pour Cole
Source : bjaffe/blogueur
Cole, trois ans, est doucement enfermĂ© dans sa salle de bain avec la promesse dâun bain moussant. Une telle joie quâil ressent alors que ses voitures miniatures, ses canards en caoutchouc et toutes sortes dâanimaux sauvages en plastique se submergent et disparaissent dans une blancheur duveteuse. La vie ne va pas beaucoup mieux que ça â le regarder jouer avec la mousse de savon jusquâĂ ce quâelle commence Ă fondre et que la chaleur de lâeau disparaisse alors que Cole ressent son premier petit frisson.
« Il est temps de sortir », dis-je. Le plaisir du bain est terminĂ©, mais sa nuit est tellement plus excitante : lâheure du pyjama, des livres et des cĂąlins avec Mama Bear. Je lui chante « Skidamarink » et lui frotte le dos comme je lâai fait Ă son pĂšre il y a plus de 35 ans. Cole est joyeux dans sa routine nocturne, et je rĂ©flĂ©chis Ă ma chance de chanter cette chanson Ă une autre gĂ©nĂ©ration.
Dylan au pays des rĂȘves
Source : BJaffe/blogueur
Le frĂšre de Cole, Dylan, dort paisiblement dans son berceau. Ă quatre mois, je ne peux que supposer quâil rĂȘve alors quâil grandit de seconde en seconde. Il ne sait peut-ĂȘtre pas de quoi il est reconnaissant, mais en le regardant dormir, jâai une boule dans la gorge sachant que la vie est complĂšte alors que je regarde cette Ăąme pure, aimante et endormie.
presque six ans, verbalisant ces six mots incroyablement beaux.
Jâai achetĂ© une poupĂ©e qui ressemblait Ă Rose et jâĂ©tais reconnaissante de la lui avoir offerte. Cette semaine, elle mâa Facetimer pour que je puisse la regarder brosser les cheveux de sa poupĂ©e. Ă quel point la vie peut-elle ĂȘtre meilleure ? Un tel acte sans consĂ©quence, et pourtant câest tout.
Rose et sa poupĂ©eârose ! !
Source : bjaffe/blogueur
Quand je suis avec ceux qui sont Ă©merveillĂ©s, cela me rappelle de vraiment regarder ce qui est devant moi â les rochers et les dĂ©corations, je passe le long de ma promenade, les fissures qui deviennent des montagnes. Jâessaie de me souvenir de prendre le temps de profiter de ma douche (ou mĂȘme dâun Ă©ventuel bain, un jour) ; se rĂ©veiller en se sentant bien sans aucune raison. Jâembrasse Molly et mes quatre petits-enfants avec une telle gratitude, car ils sont devenus mes professeurs ultimes sur ce qui compte vraiment dans la vie.